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www.scierie-menuiserie-monnier.com 19 mai, 2025 FEUILLUS VS RÉSINEUX Lequel pour quel usage ? Le choix du bois est crucial pour la réussite d’un projet, qu’il s’agisse de construire une charpente, de fabriquer un meuble ou d’aménager sa terrasse. Une question revient souvent : vaut-il mieux utiliser un bois feuillu (feuille large, souvent appelé bois dur) ou un bois résineux (conifère, souvent dit bois tendre) ? C hacun de ces deux grands types de bois possède des caractéristiques bien distinctes influant sur la durabilité, l’esthétique, le coût et l’usage final. Dans cet article, nous allons comparer les feuillus et les résineux point par point. Vous découvrirez leurs différences d’origine, de croissance, de densité, de durabilité, d’aspect et de prix, illustrées par des exemples concrets (le chêne, l’acacia, le pin, l’épicéa…). Nous proposerons enfin des usages typiques pour chaque catégorie et des conseils pour choisir le bon bois selon votre projet. Sommaire : Définitions botaniques et origines..... 2 Croissance, disponibilité et exploitation du bois... 2 Densité, dureté et résistance mécanique..... 3 Durabilité naturelle et entretien.... 4 Esthétique et aspect visuel.... 5 Coût et budget.... 6 Usage typique des bois feuillus.... 7 Usage typique des bois résineux.... 8 Conclusion.... 9 Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 1

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Définitions botaniques et origines L es feuillus et les résineux désignent deux grandes familles d’arbres. Botaniquement, les feuillus sont des angiospermes : ils produisent des fleurs et des fruits (glands pour le chêne, faînes pour le hêtre, etc.), et la plupart perdent leurs feuilles en hiver. On y retrouve des essences comme le chêne, le hêtre, le frêne, le châtaignier ou l’acacia (robinier). À l’inverse, les résineux sont des gymnospermes : des conifères portant des cônes (pommes de pin, cônes d’épicéa…) et des aiguilles ou écailles persistantes. Le sapin, l’épicéa, le pin, le mélèze ou le cèdre sont des résineux typiques. Ces arbres contiennent souvent de la résine, d’où leur nom. En France, la forêt est majoritairement feuillue : environ ⅔ des forêts françaises sont constituées de feuillus, répartis sur tout le territoire. La France est d’ailleurs « le pays du chêne » avec 5,5 millions d’hectares de chênaies (soit 41 % de la surface forestière totale). Pour vous donner un ordre d’idées, c’est quasiment équivalent à la superficie de la Croatie. Les résineux occupent le tiers restant, principalement dans les massifs de conifères (Landes avec le pin maritime, Vosges et Jura avec les sapins/épicéas, Massif central avec le douglas, etc.). Cette dominance des feuillus est une particularité française, héritée de l’histoire forestière (régression naturelle de l’agriculture, reboisements divers). Au XXe siècle, toutefois, de grands programmes ont introduit davantage de résineux en plantation du fait de leur productivité et de la demande en bois d’œuvre après-guerre. Croissance, disponibilité et exploitation des bois L ’une des grandes différences entre feuillus et résineux tient à leur vitesse de croissance. De manière générale, les résineux poussent plus rapidement : leur principal atout est de croître environ deux fois plus vite que les feuil -lus. Par exemple, un pin ou un épicéa peut atteindre sa taille d’exploitation entre 30 à 50 ans, là où un chêne demandera 80 à 150 ans pour fournir du bois de qualité. Cette croissance rapide permet une production intensive : les résineux sont souvent plantés en forêt de production (cultures forestières) pour approvisionner rapidement le marché. Les feuillus ont une croissance plus lente, souvent en forêt mélangée ou feuillue, contribuant à une ressource plus patrimoniale (on replante aujourd’hui des chênes qui serviront aux générations suivantes). En France, la production biologique annuelle de la forêt (la croissance de bois) est d’environ 90 millions de m³ par an. Cependant, la récolte de bois effective est bien plus faible : autour de 37,5 millions de m³ récoltés par an, soit moins de 50 % de l’accroissement naturel. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 2

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scierie-menuiserie-monnier Cela signifie que la forêt française s’accroît en volume : on exploite surtout les résineux facilement accessibles et une partie des feuillus, mais une grande quantité de bois feuillu demeure sur pied (stock sur pied estimé à plus de 2,6 milliards de m³, dont 64 % de feuillus). Cette situation offre un potentiel : le bois feuillu est disponible en abondance, mais son exploitation peut être limitée par l’accessibilité et/ou le marché. À l’inverse, les bois résineux de plantation (pins, épicéas, douglas) sont activement exploités pour la construction et l’industrie, ce qui explique leur forte présence sur le marché. En somme, les résineux offrent une ressource rapidement mobilisable, tandis que les feuillus représentent un trésor plus lent à produire, mais dont la France dispose largement. Densité, dureté et résistance mécanique L 19 mai, 2025 De même, la dureté (résistance aux chocs, rayures) est supérieure chez les feuillus : le chêne, le hêtre ou le frêne sont réputés pour leur résistance à l’usure, alors que le pin ou l’épicéa, plus tendres, marquent plus facilement. Un parquet en bois feuillu (chêne, châtaignier…) supportera mieux les passages répétés et les chocs qu’un parquet en bois résineux (sapin, pin). Cette densité et résistance accrues rendent les feuillus particulièrement adaptés aux usages nécessitant robustesse et longévité (parquets, escaliers, structures traditionnelles). Cependant, cela s’accompagne d’une plus grande difficulté d’usinage : un bois dur comme le chêne exige des outillages bien affûtés, use plus vite les lames de scie et perceuse, et son clouage/assemblage demande plus d’effort. Les résineux, plus tendres, sont appréciés des menuisiers et bricoleurs pour leur facilité de travail : ils se coupent, percent et clouent aisément. Attention toutefois aux nœuds et à la résine des conifères : les nœuds (fréquents dans le pin par exemple) peuvent durcir localement le bois et dévier la scie, et la résine peut encrasser les outils. Malgré tout, pour des projets simples (étagères, cloisons légères…), un sapin sera plus “confortable” à travailler qu’un chêne épais. terme anglais “hardwood” pour feuillu et “softwood” pour résineux reflète bien une tendance : les feuillus sont en moyenne plus denses et plus durs que les résineux. La densité du bois (masse volumique) % d’hud’humidité. Un chêne présente par exemple une densité moyenne autour de 700 kg/m³, pouvant varier de 550 à 800 kg/m³. À l’inverse, un pin sylvestre tourne autour de 500 kg/m³ (moyenne) un sapin ou un épicéa autour de 450 kg/m³. Cela signifie qu’un meuble en chêne sera beaucoup plus lourd qu’un meuble en sapin de mêmes dimensions. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 3

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 “C’est pourquoi l’acacia est prisé pour les piquets de clôture, les traverses de chemin de fer ou les terrasses exposées” Durabilité naturelle et entretien L durabilité naturelle d’un bois désigne sa résistance intrinsèque aux agressions biologiques (champignons de pourriture, insectes xylophages) sans traitement. Ici encore, des différences notables existent en -tre essences feuillues et résineuses, même si chaque essence a ses particularités. Globalement, certains feuillus possèdent des composés naturels (tanins, huiles) qui les rendent très durables, tandis que beaucoup de résineux courants sont peu durables à l’état naturel et nécessitent un traitement de préservation pour un usage en extérieur. Parmi les feuillus, on distingue des essences très durables comme le robinier faux-acacia, qui est le seul bois européen classé naturellement en classe de risque 4 (emploi en contact avec le sol et de l’eau, extérieur permanent) grâce à sa résistance exceptionnelle – son bois de cœur est très durable (classe 1), capable de tenir plus de 25 ans en extérieur sans traitement. D’autres feuillus répandus ont une bonne durabilité naturelle : le chêne et le châtaignier, riches en tanins, sont considérés comme durables classe 2 (15 à 25 ans de résistance en extérieur horssol). Cela signifie qu’un bardage ou une pergola en chêne ou en châtaignier peut durer de longues années sans traitement chimique, à condition d’éviter le contact direct avec le sol humide. À l’opposé, des feuillus comme le hêtre, le peuplier ou le bouleau sont peu durables (classe 4-5) et ne conviennent en extérieur que s’ils sont protégés Du côté des résineux, la majorité ont une durabilité naturelle faible.. Du côté des résineux, la majorité ont une durabilité naturelle faible. Concrètement, une pièce de pin ou de sapin non traitée exposée à la pluie aura une espérance de vie très limitée (quelques années) avant d’être attaquée par les champignons ou insectes. Il existe toutefois des résineux plus résistants : le mélèze et le cèdre rouge possèdent une résine et des substances qui leur confèrent une durabilité assez bonne (souvent classés II-III, donc utilisables en extérieur hors-sol sans traitement prolongé). Le douglas (sapin de Douglas) a un cœur de bois relativement durable (classe III) lorsqu’il est bien sec et hors aubier, ce qui permet de l’utiliser en bardage ou terrasse non en contact avec le sol, surtout si on le protège avec une lasure. Mais, en règle générale, quand on veut employer un résineux en extérieur (clôture, terrasse en pin, poteau de pergola en sapin…), on recourt à des traitements de préservation : traitement autoclave classe 3 ou 4, imprégnation par haute température (bois rétifié/thermo-traité) ou application de saturateurs et lasures régulières. Ces traitements compensent la faible durabilité naturelle en conférant au bois la résistance voulue. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 4

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Le pin par exemple, est clair (blond à rose pâle) avec de nombreux nœuds brun foncé qui peuvent apporter du charme dans un chalet ou un intérieur campagne, mais qui donnent une impression moins uniforme pour du mobilier contemporain. L’épicéa et le sapin ont un aspect assez homogène, très clair, jaunissant légèrement avec le temps, et des petits nœuds disséminés. Le douglas offre une teinte rosée chaleureuse et des veines marquées, apprécié en parements intérieurs ou extérieurs. Le mélèze tire sur le brun-rouge Esthétique et aspect visuel A u-delà des performances techniques, le choix entre un bois feuillu et un bois résineux se fait souvent pour des raisons esthétiques. Chaque essence a son apparence, mais on peut dégager quelques tendances. Les feuillus offrent une grande diversité de teintes et de textures : le chêne présente un beau grain avec des veines marquées et des rayons médullaires (maillures) apparents, le frêne a un fil droit et un ton clair avec un veinage décoratif. Beaucoup de feuillus sont appréciés en ébénisterie pour leur aspect “noble” et chaleureux. De plus, les feuillus ont souvent moins de nœuds (surtout les bois issus de forêts denses où les branches basses tombent), ce qui donne un aspect plus épuré pour les pièces longues. Aussi, les bois feuillus peuvent prendre de belles finitions : vernis, huile, cire, qui mettent en valeur leur veinage. “À noter que les résineux peuvent être lasurés ou peints plus facilement sans masquage de beaux veinages (puisque leur veinage est neutre), ce qui est pratique pour des boiseries intérieures économiques à peindre. Les feuillus, en revanche, sont souvent laissés en teinte naturelle ou avec des finitions transparentes pour montrer leur beauté (on évitera de peindre un joli chêne massif, sauf exception).” En résumé, si l’on recherche un aspect haut de gamme, raffiné ou spécifique, on se tourne souvent vers un feuillu approprié (exemple : un plateau de table en chêne ou en noyer, un parquet en chêne vieilli, un lambris en châtaignier blond). Pour une ambiance chaleureuse et simple ou un projet à petit budget, un résineux peut faire l’affaire (exemple : des meubles en pin dans une maison de vacances, un plafond en voliges de sapin, une cabane de jardin en épicéa brut). L’esthétique est affaire de goût, mais il est liée à l’essence de bois choisie. Les résineux, quant à eux, ont souvent une esthétique plus “rustique” ou “nature”. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 5

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Coût et budget entre feuillus et résineux L e prix du bois dépend bien sûr de l’essence, de la qualité, de la dimension et de la transformation (brut sur pied, scié, sec, etc.). Néanmoins, de manière générale, le bois feuillus de qualité est plus cher que les bois résineux courants. Cela s’explique par la croissance lente (donc une ressource moins “productive”), et la difficulté de mise en œuvre (sciage, séchage plus longs). À l’inverse, les résineux cultivés en plantation arrivent vite à maturité, en grande quantité, et peuvent être transformés à moindre coût. Quelques chiffres illustrent cet écart : en 2023, le prix moyen du bois de chêne en bille de qualité était estimé entre 260 et 320 € par m³. Le chêne reste l’un des bois les plus valorisés, grâce à ses propriétés mécaniques et esthétiques. À titre de comparaison, le bois de pin se négociait plutôt autour de 110 à 150 € par m³ pour des usages courants. On le voit, un mètre cube de chêne peut coûter deux à trois fois plus cher qu’un mètre cube de pin. Ce différentiel de prix se répercute sur le budget des projets. Pour la structure et le gros œuvre, on privilégie les résineux (charpentes en sapin/épicéa, ossature en douglas) car leur coût modéré permet de couvrir de grands volumes. En revanche, pour les finitions et le mobilier, le choix d’un bois feuillu peut s’avérer un investissement rentable en termes de durabilité et de valorisation esthétique. “Un parquet en chêne coûtera plus cher à l’achat qu’un parquet en résineux, mais sa durée de vie bien supérieure et sa valeur ajoutée à la revente peuvent compenser cet écart. De même, un meuble en hêtre massif tiendra des générations tandis qu’un meuble en pin, moins cher, pourra s’abîmer plus vite. Il faut donc évaluer le rapport qualité/prix sur la durée.” Il convient aussi de considérer le coût d’entretien : un bois résineux moins durable imposera des traitements réguliers (peintures, produits de protection) qui ont un coût sur le long terme, alors qu’un bois durable comme l’acacia ou le teck, bien que cher à l’achat, économisera des remplacements ou traitements pendant des années. Enfin, soulignons que la filière bois évolue : grâce aux innovations (lamellé-collé, aboutage, traitements), on parvient à valoriser des essences feuillues communes à moindre coût et à améliorer la durabilité des résineux. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 6

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Usages typiques des bois feuillus Chaque essence feuillue a ses usages de prédilection, mais on peut dégager de grands domaines où les bois feuillus excellent... M obilier et menuiserie intérieure haut de gamme : Les feuillus sont rois en ameublement. Le chêne est utilisé pour les tables, armoires, bibliothèques… Il apporte solidité et beauté du veinage. Le hêtre et le frêne sont prisés pour les chaises, les panneaux de mobilier et les éléments courbes (lamellé-collé, cintrage) grâce à leur résistance et leur grain fin. En menuiserie intérieure, on retrouve les feuillus dans les escaliers, les portes et fenêtres haut de gamme (un escalier en chêne massif, une porte d’entrée en chêne). Leur dureté assure une bonne tenue dans le temps, et esthétiquement ils valorisent l’intérieur. Les parquets et revêtements de sol : Les meilleurs parquets sont en feuillus durs. Le parquet en chêne est un standard pour sa résistance à l’usure et sa stabilité. D’autres feuillus comme le châtaignier, le frêne, le hêtre ou l’érable sont également utilisés en lames de plancher. Ces bois supportent les passages répétés sans se creuser. En France, on promeut l’usage de feuillus locaux pour les terrasses : par exemple le robinier (acacia), dont le bois de cœur en classe 4, peut servir de lames de terrasse durables sans traitement. Pour les construction et charpente traditionnelle : Historiquement, les feuillus ont servi à bâtir des structures entières. On pense aux charpentes en chêne des bâtiments anciens (cathédrales, granges, colombages normands mélangeant chêne et torchis). Le chêne reste utilisé pour des rénovations de monuments ou des constructions traditionnelles (maisons à colombage, moulins). Il est apprécié en poutres apparentes décoratives. Au niveau des aménagements extérieurs et jardin : Les feuillus naturellement durables sont particulièrement indiqués dehors. L’exemple phare est l’acacia (robinier) pour les piquets de vigne, clôtures et mobiliers de jardin – il dure très longtemps sans traitement. Le chêne et le châtaignier sont utilisés pour réaliser des bardages extérieurs (leur durabilité classe 2-3 convient en façade ventilée), des pierres de jardin (palissades en chêne, bordures en châtaignier fendu). En outre, pour les jouets d’extérieur et mobiliers urbains, on privilégie souvent le bois feuillu robuste : par exemple, des bancs publics en chêne, des jeux pour enfants en robinier (on voit dans certains parcs des structures d’escalade en faux-acacia, très résistantes aux intempéries). Enfin, les essences feuillues sont idéales pour la sculpture et la tournerie en plein air. Bois énergie (chauffage) : Pour le bois de chauffage, les feuillus durs sont préférés. Ils ont un pouvoir calorifique supérieur et brûlent plus lentement que les résineux. Par exemple, un stère de chêne bien sec peut fournir environ 2000 kWh/m³ de chaleur, C’est l’équivalent énergétique d’environ 200 L de fioul alors qu’un résineux comme le pin ou le sapin tourne autour de 1500 kWh/m³, soit environ 25 % d’énergie en moins à volume égal. En effet, « les meilleurs bois de chauffe offrent un rendement d’environ 2000 kWh par m³ (chêne, hêtre, frêne, charme…) » À l’inverse, des essences plus tendres comme le peuplier, bien que moins riches en énergie, sont très inflammables et donc idéaux pour en faire des allume-feux efficaces. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 7

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Les aménagement intérieur économique : Les résineux offrent des solutions abordables pour aménager son intérieur. Par exemple, le lambris en sapin ou en pin est largement utilisé pour habiller murs et plafonds (notamment en rénovation de combles, chalets…). Il apporte une touche chaleureuse, peut être peint ou verni, et reste très bon marché comparé à du lambris en chêne massif. De même, de nombreux meubles en kit ou étagères de grande surface sont en épicéa ou pin massif : bibliothèques basiques, meubles de rangement, lits… Le pin massif est populaire en ameublement d’entrée de gamme car il est facile à travailler et peu coûteux. Attention, il est plus tendre donc ces meubles marquent plus facilement, mais ils conviennent à des usages légers ou temporaires. Usages typiques des bois résineux Les bois résineux sont omniprésents dans nos constructions et objets du quotidien, souvent de façon discrète. Voici les principaux domaines où les résineux excellent ou sont couramment utilisés... C onstruction, charpente et ossature : C’est le royaume des résineux. La quasi-totalité des charpentes de maisons individuelles est réalisée en sapin/épicéa ou en douglas. Ces bois, légers et suffisamment résistants, permettent de fabriquer fermes, poutres, chevrons et liteaux à des coûts compétitifs. Le douglas, avec sa légère durabilité et sa meilleure tenue en grosse section, est prisé pour les ossatures de bâtiments plus grands ou les charpentes apparentes (il a une teinte rougeâtre esthétique). Le mélèze peut aussi servir en structure dans les régions de montagne où il est local. En outre, les résineux sont la base du bois d’ingénierie moderne : lamellécollé en épicéa ou douglas pour de grandes poutres. Leur homogénéité et légèreté facilitent les calculs de structure et la mise en œuvre sur chantier. Un autre avantage est la disponibilité en grandes longueurs rectilignes : il n’est pas rare de trouver des poutres en épicéa de 8 ou 12 mètres, Pour toutes ces raisons, du chalet au grand immeuble bois, le résineux est la colonne vertébrale de la construction bois actuelle. Les bardages et terrasses en extérieur (avec traitement) : Pour les applications extérieures, les résineux peuvent concurrencer les feuillus à condition de les protéger. Le cas le plus courant est la terrasse en pin autoclave : on trouve dans le commerce des lames de pin traitées classe 4, de couleur verte/brune, à un prix bien plus accessible que les lames en bois exotique. C’est un choix populaire pour créer une terrasse ou un platelage économique, quitte à accepter une durée de vie un peu moindre (environ 10 -15 ans) et un entretien (lasure annuelle recommandée). De même, les bardages extérieurs en bois résineux (épicéa, douglas, mélèze) sont fréquents : Le douglas et le mélèze, plus durables, sont souvent posés bruts (bardage à claire-voie en douglas saturé, par exemple). Pour les clôtures, pergolas, abris de jardin, le résineux traité (pin autoclave) domine le marché grâce à son faible prix : on trouve aisément des panneaux de clôture en pin, des poteaux autoclaves pour soutenir un abri, dans les enseignes de bricolage. Il suffit de bien protéger les coupes et ancrages pour éviter une pourriture prématurée. En résumé, les résineux permettent de réaliser la plupart des aménagements extérieurs courants à moindres frais, dès lors qu’un traitement approprié est appliqué ou que l’essence choisie est suffisamment résistante (douglas, mélèze). Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 8

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scierie-menuiserie-monnier 19 mai, 2025 Bois d’industrie et énergie : Les résineux alimentent énormément l’industrie et le secteur énergétique. Le bois d’industrie désigne le bois utilisé pour la fabrication de pâte à papier, de panneaux (OSB, MDF, aggloméré) et autres produits industriels. Or, les forets de conifères fournissent la majorité de cette matière car leurs fibres conviennent bien à la papeterie et aux panneaux, et parce qu’on valorise ainsi les parties de l’arbre non utilisables en bois d’œuvre (cimes, petits bois, bois tachés.).) Les résineux sont aussi largement employés pour le bois énergie industriel : la fabrication de pellets (granulés) et de plaquettes de chauffage provient souvent de sciures et chutes de résineux. Ces bois brûlent plus rapidement, ce qui est un avantage pour allumer ou pour les chaufferies automatiques (pellets). On notera aussi que le peuplier (feuillu léger) occupe une place en bois d’industrie (contreplaqué, emballages), mais globalement c’est bien le résineux qui est le champion de l’usage industriel. Enfin, dans des objets du quotidien, on retrouve le résineux partout : palettes de transport en pin, caisses et cageots en sapin ou peuplier, manches d’outils en bois blanc (épicéa pour des balais, etc.), sans oublier les sapins de Noël qui sont des résineux emblématiques de nos fêtes ! Conclusion Comment choisir le bon type de bois pour votre projet ? En définitive, feuillus et résineux ne s’opposent pas tant qu’ils se complètent, chacun ayant des propriétés adaptées à certains usages. Les feuillus offrent densité, durabilité et prestige esthétique, tandis que les résineux apportent légèreté, facilité d’emploi et économie. Votre choix dépendra de la nature de votre projet, de votre budget et de la durabilité attendue.... P our un projet structurel ou volumineux à coût maîtrisé (charpente, ossature, cabane, extension bois) : les résineux sont généralement le choix logique. ils sont standardisés, fiable et bon marché, tout en étant suffisants mécaniquement. Un architecte concevra une charpente en sapin/épicéa plutôt qu’en chêne, sauf cas particulier, car c’est optimal en rapport résistance/poids/prix. Ces sources nous ont aidé : fnbois, onf, ign, eurostat, acaciabois, ecotree, effy, statistique.developpement-durable Page 9

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