SAINT-FLOUR de Mensuel d’informations diocésaines N°10 - Octobre 2019
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Photo “La Vie“ N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour “SoyEz hEurEux D’ExiStEr !…“ “Ce souhait, il m’a été lancé par un prédicateur célèbre dans un refuge où je revenais d’une course de glacier et de roche. Ce souhait, il m’a paru sur le coup un peu court, un peu plat. J’aurais mieux accueilli « Soyez heureux d’être chrétien » ou « Soyez heureux d’être évêque » ! Et pourtant, en descendant vers la vallée, comme Marie, j’ai conservé ces paroles dans mon cœur... et elles ont fait leur chemin. C’est vrai, je n’y pensais pas, la joie d’exister est bien la joie la plus élémentaire, au sens minéral du mot, une joie aussi ferme que le granit, aussi profonde qu’une crevasse, aussi pure qu’une source. C’est vrai, nous nous laissons projeter à la surface de nous-mêmes, là où bruissent nos frêles actions, loin du fond de notre être, là ou règne le silence des espaces infinis. La joie d’exister ? C’est prendre à pleines mains cette terre que je foule aux pieds. C’est sentir l’odeur de glaise dont je suis pétri. C’est découvrir en moi tous ces traits frustes de l’homme primitif. C’est entendre la respiration de tout mon être, corps et âme. C’est goûter la saveur du sel qui donne du piquant à ma vie. C’est être un bon païen, ce paysan croyant qui vit en harmonie et même en complicité avec toute la Création. Je pense à ce mot de Pagnol : « Les Marseillais sont trop occupés à vivre pour perdre leur temps à imaginer la vie des autres ! ». La joie d’exister ? C’est retrouver la mémoire la plus haute, celle de mes origines, c’est boire à la source de ma vie. C’est ne pas m’abandonner à la conscience vertigineuse de mon néant, mais à la conscience exaltante de frétiller entre les mains de Dieu. 1
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour C’est repérer les empreintes digitales du Potier sur le vase fragile que je suis... C’est porter la brûlure du fer rouge dont le Berger a marqué ma toison. C’est humer la fraîcheur, la nouveauté perpétuelle de mon être que l’Esprit créateur me souffle à chaque instant. C’est avoir un nom unique pour Dieu qui me fait exister en me nommant et qui a voulu se donner à lui-même un nom pour moi, un nom qui ruisselle de tendresse et de miséricorde. La joie d’exister ? C’est avoir le goût de Dieu qui donne le goût de vivre... C’est croire que l’homme n’est pas « une passion inutile, une erreur cosmique, un pèlerin absurde du néant dans un univers inconnu et railleur » (Jean-Paul ii). C’est accueillir la parole du Christ : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » Jn 10,10). C’est plonger dans l’eau de mon baptême et me retrouver tel que la grâce me fait vivre. C’est peser ma vie à son vrai poids pour que la vie ne pèse pas trop sur moi. C’est accepter — comme le Christ (Mc 14,33) ou saint Paul (ii Co 1-8) — d’être pris de tristesse, de nausée devant la souffrance, l’épreuve ou l’échec avant d’adhérer sereinement à la volonté du Père qui est au cieux. C’est marcher avec le Christ pascal qui est devenu un vrai ressortissant de la terre depuis qu’il est descendu jusque dans ses entrailles (Mt 12,40). C’est intégrer la mort dans le massif de mon existence et m’acheminer vers elle dans la plus passionnante mais la plus solitaire de mes escalades. « Soyez heureux d’exister ! » Après avoir bien digéré ce souhait d’apparence si banale, je vous le livre comme le plus beau de tous. Et que le goût de vivre vous donne l’envie de chanter, juste ou faux, peu importe ! Soyez comme Dona Musique « Mon Dieu, vous m’avez donné ce pouvoir que tous ceux qui me regardent aient envie de chanter, c’est comme si je leur communiquais la mesure tout bas » (Le Soulier de satin, 3e journée, scène i). oui, soyez heureux d’exister... comme moi! 2 + roger Etchegaray
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour SOMMAIRE Message “Soyez heureux d’exister !…“ Agenda de Mgr Bruno Grua Mutuelle Saint Martin Editorial • Quel monde voulons-nous ? Eglise Universelle •”Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde“ • Message du Pape François Eglise en France • Décès du Cardinal Roger Etchegaray • Nominations Diocèse • Compte-rendu du conseil diocésain de pastorale • Notre Dame de Lescure • La Font Sainte • Veillée de Louange et Adoration • Pastorale des Jeunes • Livre En direct des archives • L’abbé Henri Burin, prêtre et érudit local AGENDA de Mgr Bruno Grua Lundi 30 septembre et mardi 1er octobre : à Paris, pour le service de la Conférence. Mercredi 2 et jeudi 3 octobre : rencontre provinciale des évêques et vicaires généraux. Mardi 5 octobre : à Aurillac, réunion des doyens. Vendredi 11 octobre : conseil épiscopal. Dimanche 13 octobre : à Aurillac, célébration de Saint Géraud. Vendredi 25 octobre : conseil épiscopal. Du 4 au 10 novembre : à Lourdes, assemblée plénière de la Conférence épiscopale. MutuELLE SAiNt MArtiN PrELEVEMENt du 4 triMEStrE 2019 : Ceci est un rappel (pour les prêtres adhérents à la Mutuelle Saint-Martin), n’oubliez pas que la cotisation trimestrielle sera prélevée le : 15 octobre 2019. Je vous remercie de veiller au bon déroulement de cette opération. à Saint-Flour, le 23 septembre 2019 Myriam Châteauneuf, Secrétaire de la section 071 ème 3
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour QuEL MoNDE VouLoNS-NouS ? Ce 24 septembre, s’est ouvert à l’Assemblée Nationale le débat pour la prochaine révision des lois de bioéthique. Comme il ne s’agit pas de questions financières, ce débat fera sans doute moins de bruit que celui sur la réforme des retraites ! Il est pourtant d’une grande importance pour l’avenir de notre humanité. Les choix qui seront faits auront une portée considérable et sans retour possible. En matière économique et sociale, même quand les choix sont importants, ce qu’un gouvernement a fait ou n’a pas fait, un autre peut le faire ou le défaire. En matière bioéthique, les évolutions sont plus lourdes et elles engagent de manière quasi-irréversible, au moins à court et moyen terme. Qui aujourd’hui, parmi les responsables politiques, envisagerait de remettre en cause le mariage pour tous, malgré les promesses solennelles d’il y a six ans ? il faut donc réfléchir et s’interroger : quel monde voulons-nous ? C’est la question posée par l’ouvrage de Mgr d’ornellas “Bioéthique quelle société voulons-nous pour aujourd ‘hui et pour demain ?” Je vous invite à le lire pour mieux cerner les enjeux du projet de réforme, les contradictions qui le traversent mais aussi les chemins et l’espérance ouverts par une réflexion éthique libératrice. Le lundi 16 septembre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Évêques de France, a rappelé les enjeux de ce projet de loi, tout particulièrement de sa mesure emblématique, l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules hors de toute situation d’infertilité et aussi aux couples de femmes homosexuelles. 4 L’argument majeur, qui mériterait une réflexion critique, étant celui de l’égalité entre tous. Sans prétendre à l’exhaustivité, je note quelques questions graves posées par ce projet. Notons l’effacement délibéré de la figure paternelle lorsque psychologues et éducateurs insistent au contraire sur la nécessité de la revaloriser. Notons l’injustice délibérée entre des enfants qui auront la chance de grandir avec un père et une mère et d’autres qui en seront privés. Notons la très probable marchandisation des gamètes et donc du corps humain. Notons l’inévitable évolution vers la ”Gestation pour autrui” (GPA) malgré tout ce que l’on peut nous assurer aujourd’hui. Comment demain, pourra-t-on refuser aux hommes les droits donnés aux femmes au nom du principe d’égalité ? La GPA s’annonce pour dans quelques années... le temps de nous habituer à cette perspective ! En amont de ces questions et de bien d’autres, aussi redoutables les unes que les autres, une question plus fondamentale encore : quel monde voulons-nous ? Sommes-nous prêts à nous livrer pieds et poings liés à la dictature de la science et de la technique, de leur abandonner l’exercice de notre responsabilité qui fait la tragique beauté de l’homme, au risque de jouer avec le feu ? Voulons-nous continuer de construire un monde de responsabilité, en hommes et femmes capables de faire face aux aléas parfois douloureux de la vie dans un véritable esprit de fraternité ? J’aurais envie de dire : sommes-nous encore capables de bon sens et d’émerveillement devant la personne humaine qui n’est pas un objet de laboratoire mais un don sacré, insaisissable, à accueillir ?
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour L’Eglise continue à apporter sa réflexion, à éclairer les citoyens que nous sommes et les parlementaires qui auront à se prononcer sur ce sujet. Elle fait avec des arguments de raison audibles par tous. C’est pour nous un devoir de nous informer et d’éclairer notre conscience. Je vous ai recommandé plus haut la lecture de l’ouvrage de Mgr d’Ornellas. Vous trouverez aussi des informations sur ce sujet et sur les positions de l’Église sur le site de la Conférence des évêques de France : https://église.catholique.fr/s’engager-dans-lasociété/église-et-bioéthique/. Informés, il faut agir. Vous pouvez le faire de diverses manières selon vos possibilités : - Jeûner et prier personnellement et en communauté. Dieu renouvelle les cœurs. Il sait ce qui est bon pour l’homme, peut nous l’inspirer et nous donner la force de l’accomplir ; - Témoigner par nos choix de vie bien sûr en cohérence avec ce que nous croyons le meilleur. Par le dialogue le débat avec nos proches. N’attendons pas que d’autres en prennent l’initiative ; - Ecrire à nos élus (députés et sénateurs) chargés d’écrire la loi en notre nom ; - Manifester : une manifestation se prepare à Paris le 6 octobre prochain. Que chacun de nous trouve la meilleure manière de s’informer, d’éclairer sa conscience chrétienne, d’exprimer avec respect et vérité son désaccord avec un projet de loi qui perd de vue le sens de la personne humaine et d’une fraternité à construire ensemble avec les plus petits. + Bruno Grua “BAPtiSéS Et ENVoyéS : L’éGLiSE Du ChriSt EN MiSSioN DANS LE MoNDE” Pape François, message pour le mois missionnaire exceptionnel Octobre 2019 Mois Missionnaire 5
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour “Le 30 novembre 2019 aura lieu le centenaire de la promulgation de la lettre apostolique Maximum illud, par laquelle Benoît XV a voulu donner un nouvel élan à la responsabilité missionnaire d’annoncer l’Evangile, « Allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile à toute la création » (Mc 16, 15). Adhérer à cet ordre du Seigneur n’est pas une option pour l’Eglise. « Evangéliser est, en effet, la grâce et la vocation propre de l’Eglise, son identité la plus profonde. Elle existe pour évangéliser. » Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, j’ai voulu présenter de nouveau à toute l’Eglise cette vocation urgente : « L’activité missionnaire représente, aujourd’hui encore, le plus grand des défis pour l’Eglise et la cause missionnaire doit avoir la première place. Que se passerait-il si nous prenions réellement au sérieux ces paroles ? Nous reconnaîtrions simplement que l’action missionnaire est le paradigme de toute tâche de l’Eglise » (no 15). « J’espère que toutes les communautés feront en sorte de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour avancer sur le chemin d’une conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une “simple administration” que nous avons besoin. Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un état permanent de mission » (n° 25). Ne craignons pas d’entreprendre, avec confiance en Dieu et beaucoup de courage. La lettre apostolique Maximum iIIud avait exhorté, avec un sens prophétique et une assurance évangélique, à sortir des frontières des nations, pour témoigner de la volonté salvifique de Dieu à travers la mission universelle de l’Eglise. 6 En ces temps qui sont les nôtres, déchirés par les tragédies de la guerre et minés par la triste volonté d’accentuer les différences et de fomenter les conflits, que la bonne nouvelle qu’en Jésus le pardon est vainqueur du péché, la vie est victorieuse de la mort, de la peur et de l’angoisse soit portée à tous avec une ardeur renouvelée ainsi qu’une grande confiance et espérance. Que le Mois missionnaire extraordinaire soit une occasion de grâce intense et féconde pour promouvoir des initiatives et intensifier de manière singulière la prière — âme de toute mission —, l’annonce de l’Evangile, la réflexion biblique et théologique sur la mission, les œuvres de charité chrétienne et les actions concrètes de coopération et de solidarité entre les Eglises, afin que se réveille et que jamais ne nous soit volé l’enthousiasme missionnaire…“ Pape François Photo “Magnificat“
N°10 - Octobre 2019 - La Vie Diocésaine de Saint-Flour MESSAGE Du PAPE FrANÇoiS Pour LA JourNéE MoNDiALE DES MiSSioNS Chers frères et sœurs, J’ai demandé à toute l’Église de vivre un temps missionnaire extraordinaire au mois d’octobre 2019, afin de commémorer le centenaire de la promulgation de la Lettre apostolique Maximum illud du Pape Benoît XV (30 novembre 1919). La clairvoyance prophétique de sa proposition apostolique m’a confirmé dans l’importance aujourd’hui de renouveler l’engagement missionnaire de l’Église, de repréciser de manière évangélique sa mission d’annoncer et de porter au monde le salut de Jésus Christ, mort et ressuscité. Le titre du présent message est identique à celui du mois d’octobre missionnaire : “Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde”. Célébrer ce mois nous aidera en premier lieu à retrouver le sens missionnaire de notre adhésion de foi à Jésus Christ, foi gratuitement reçue comme don dans le Baptême. Notre appartenance filiale à Dieu n’est jamais un acte individuel mais un acte toujours ecclésial : de la communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, naît une vie nouvelle avec beaucoup d’autres frères et sœurs. Et cette vie divine n’est pas un produit à vendre – nous ne faisons pas de prosélytisme – mais il s’agit d’une richesse à donner, à communiquer, à annoncer : voilà le sens de la mission. Nous avons reçu gratuitement ce don et nous le partageons gratuitement (cf. Mt 10, 8), sans exclure personne. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés en arrivant à la connaissance de la vérité et à l’expérience de sa miséricorde grâce à l’Église, sacrement universel du salut (cf. 1Tm 2, 4 ; 3, 15 ; Conc. œc. Vat. II, Const. Dogm. Lumen gentium,n. 48). L’Église est en mission dans le monde : la foi en Jésus Christ nous donne la juste dimension de toute chose, en nous faisant voir le monde avec les yeux et le cœur de Dieu ; l’espérance nous ouvre aux horizons éternels de la vie divine à laquelle nous participons vraiment ; la charité dont nous avons l’avantgoût dans les sacrements et dans l’amour fraternel nous pousse jusqu’aux confins de la terre (cf. Mi 5, 3 ; Mt 28, 19, Ac 1, 8 ; Rm 10, 18). Une Église en sortie jusqu’aux lointains confins demande une conversion missionnaire constante et permanente. Que de saints, que de femmes et d’hommes de foi nous donnent le témoignage, nous montrent comme possible et praticable cette ouverture illimitée, cette sortie miséricordieuse comme une incitation urgente de l’amour et de sa logique intrinsèque de don, de sacrifice et de gratuité (cf. 2 Co 5, 14-21) ! Que celui qui annonce Dieu soit homme de Dieu (cf. Lett. ap. Maximum illud) ! C’est un mandat qui nous touche de près : je suis toujours une mission ; tu es toujours une mission ; toute baptisée et tout baptisé est une mission. Celui qui aime se met en mouvement, il est poussé en dehors de luimême, il est attiré et attire, il se donne à l’autre et tisse des relations qui engendrent la vie. Personne n’est inutile et insignifiant pour l’amour de Dieu. Chacun d’entre nous est une mission dans le monde parce qu’il est fruit de l’amour de Dieu. Même si mon père et ma mère trahissaient l’amour par le mensonge, la haine et l’infidélité, Dieu ne se soustrait jamais au don de la vie, en destinant chacun de ses enfants, depuis toujours, à sa vie divine et éternelle (cf. Ep 1, 3-6). Cette vie nous est communiquée dans le Baptême qui nous donne la foi en Jésus Christ vainqueur du péché et de la mort, 7
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