E-Storia - Juin 2024 - Numéro 20

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JUIN 2024 24H DE STAN RETOUR SUR LA PREMIÈRE PARTICIPATION DU CAMPUS SHS L’ANNÉE 2023-2024 : LES ÉTUDIANTS ONT LA PAROLE NUMÉRO 20

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Nous y voilà. L’année universitaire 2023-2024 se termine doucement alors que les rattrapages permettent à chacun d’être licenciés ou de passer à l’année suivante. Pour ce numéro de juin, Paul Jeannin Jeannel illustre la course des 24h de Stan, où le campus Sciences Humaines a été représenté pour la première fois depuis la première course. J’ai fait le choix pour ce mois de juin de donner la parole aux étudiants, de L1, L2, L3 et M1 pour qu’ils reviennent sur leur vécu cette année, sur leurs souvenirs, et sur leurs mauvaises expériences. THOMAS CHIARAZZO Rédacteur en chef d’E-Storia La musique est un élément essentiel de l’art mais aussi du rapport que les personnes ont de l’art en ce sens que cette - dernière a un réel apport ainsi qu’une influence dans la vie. On chante, on pleure, on rit et on vit les meilleures et les pires moments en écoutant de la musique. Que l’on songe tous à une musique que l’on écoute pour son caractère mélancolique, joyeux ou revendicateur. En bref, la musique ne nous laisse jamais vraiment indifférent. Les instruments jouent beaucoup sur nos émotions mais le texte, je le crois, permet une identification des gens à la musique qui peut traiter d’un thème en particulier. Moi – même, faisant de la musique sous le pseudonyme de SoPGi, j’insiste beaucoup sur le texte avec un thème, des couplets avec des idées et parfois un scénario assez général pour que les gens se voient à travers ma musique. Pourrait – on apprécier « Suicide Social » d’Orelsan sans les paroles ? Assurément que non. Voilà, je le dis tout net, le caractère singulier de la musique dans l’art, l’alliance de la beauté du son avec la réflexion du texte qui laisse libre court à l’auditeur d’interpréter et de ressentir. Merci à E-Storia pour m’avoir permis de traiter de ce sujet et de m’avoir offert, à plusieurs reprises, une visibilité. Il est bon de voir que la parole est offerte à tous et toutes pour parler de divers sujets, toujours avec respect et passion. PIERRE - SOPGI Etudiant et rappeur

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Juin 2024 Chloé - L1 CPU L’intégration en L1 s’est très bien passée pour moi j’ai trouvé assez vite mes repères, je pense que c’est grâce à la grande autonomie que j’avais déjà acquis durant le lycée. J’ai trouvé que la charge de travail était honnêtement raisonnable en histoire (j’exclus la cpu ici). Je m’attendais parfois à avoir des notes catastrophiques car les révisions de certaines matières étaient parfois légères (surtout quand les partiels s’enchaînent) pour ne rien cacher, mais finalement il s’est avéré que je n’ai eu que 2 notes en dessous de 10 (contrôle continu + partiels compris) alors j’étais soulagée bien que ces difficultés ne se soient pas traduites par des notes trop basses mais cela m’a tout de même permis de me remettre plus sérieusement aux révisions et de manière plus approfondie également. Certes durant cette année il y a eu des périodes avec des hauts et des bas mais globalement ma L1 s’est bien déroulée et la transition lycée/fac n’a pas été difficile pour ma part. Mon meilleur souvenir cette année reste le voyage à Prague car durant l’année je n’ai pas vraiment réussi à me rapprocher des gens de ma classe et le voyage m’a vraiment permis de me rapprocher de certains d’entre eux et j’ai rencontré plein d’autres gens géniaux, j’ai passé des moments inoubliables et je me suis beaucoup amusée. La ville de Prague semble être une éternelle découverte, chaque rue nous offre des bâtiments exceptionnels aux architectures ou aux couleurs extraordinaires. C’est le meilleur souvenir de ma L1 et plus globalement un des meilleurs souvenirs de ma vie, et je remercie encore le CEH pour toute l’organisation.

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E-Storia Olivia - L2 Histoire En rentrant en L2, je ne m’attendais à rien, si ce n’est qu’à un niveau plus élevé que l’année précédente, de manière assez logique. Cela a en effet été le cas, mais je n’ai donc pas été surprise. Je retiens du positif de cette deuxième année de licence malgré que j’ai été confronté à des difficultés et remises en question. Le mois de novembre a été particulièrement compliqué et m’a poussé à me questionner sur mon avenir dans la formation. Je suis de nature stressée et la pression, le manque de temps,… n’a pas arrangé les choses. Mais je garde en tête qu’il est aussi normal d’avoir des moments de doute. Malgré cela j’ai été passionnée par l’ensemble des cours que j’ai pu suivre. Je n’ai aucun regret pour cette année. J’aurais surement pu faire mieux sur certains points mais j’estime avoir fait mon maximum à chaque moment donc je suis satisfaite. Mon meilleur souvenir, scolairement parlant, est aussi une partie de mon pire souvenir : les résultats des partiels. Surprise positive ou non, ces moments sont aussi pour moi une forme de récompense du travail réalisé. Sans oublier mon (deuxième) meilleur souvenir : le voyage de fin d’année à Prague, organisé par le CEH. J’ai pu découvrir de nombreuses personnes à qui je n’avais jamais adressé la parole ou que je n’avais même jamais croisé, et j’en garde de super souvenirs.

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Juin 2024 Noé - L3 Histoire DSP J’ai vécu ma troisième année plutôt positivement pour plusieurs raisons. D’abord, ça a été socialement une année très riche. J’avais déjà des amis que je m’étais fait depuis la L1 et notre groupe social s’est renforcé au fil du temps. On a fait beaucoup de rencontres extérieures à notre petit groupe de DSP. On a créé de très fortes amitiés. D’un point de vue universitaire, j’en retiens beaucoup de positif. J’ai été très content des cours qu’on a pu avoir cette année. Il y a des sujets qui m’ont beaucoup intéressés, d’autres beaucoup moins, comme les cours de droit. Je garde de bons souvenirs en général de mon année. J’ai toujours été très distant de la vie sociale de la fac dans la fac. J’ai toujours été très distant des expos, des nocturnes etc malgré le travail fantastique que certains ont fait. Est-ce que j’aurais pu y participer ? Oui, ça aurait pu être sympa j’imagine. J’aurais bien aimé aller à la conférence de Bruno Dumézil par exemple mais je n’ai pas pu y aller. Je referais le parcours que j’ai suivi globalement, qui m’apporte beaucoup de connaissances. Mon meilleur souvenir c’est les gens globalement, ceux avec qui j’ai vraiment pu discuter plus qu’un simple “bonjour”, mais pas forcément que dans les cours, à la BU ou aux soirées. Il y a des gens que j’ai beaucoup aimé, mes amis déjà, mais même des gens de l’extérieur. C’est quelque chose de très positif, même au sein de la licence histoire, il y avait une symbiose très forte. A mon échelle je le ressentais un peu, que je pouvais aller discuter à l’un à l’autre assez facilement.

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Juin 2024 Héloïse - L3 Histoire Ce que je retiens positivement : Plein de rencontres avec de nombreuses personnes venant de tous horizons. Avoir mon propre appartement et être assez indépendante. Ce que je retiens négativement : Les partiels et le stress des cours et la pression que je me mettais inutilement. Les histoires dans la promo et même en général. Ce qui a été compliqué : La notation des cours Mon meilleur souvenir : Chaque début de cours en amphi, aller voir chaque personne pour discuter avec eux avant le début des cours. Ce que je referais : Aller à la rencontre des gens Ce que je ne referais pas : Vouloir rapprocher toutes les personnes alors qu’il ne voulait pas forcément. Ce que j’attends l’année prochaine : Réussir à faire un nouveau départ dans une nouvelle ville sans regretter celle que j’ai passé à Nancy.

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Juin 2024 Vincent - M1 PIC Suite à un changement de dernière minute je suis parti en recherche, en PIC (pouvoir identités et culture dans l’occident moderne et et contemporain). Je ,e venais absolument pas de la recherche, j’avais basé mes études pour faire enseignant en Histoire-géo. Le temps de me mettre en route dans la recherche ça a été compliqué au début, mais j’ai réussi à me mettre dans le bain de la recherche avec des enseignants très aidants. J’ai réussi à trouver un équilibre tout au long de l’année et une bonne promo. J’ai trouvé mon sujet au mois de janvier contrairement aux étudiants qui en trouvent un en mai de l’année précédente. Il y a eu des enseignements moins intéressants que d’autres, mais c’est une problématique qui se poursuit de la licence aux masters. C’est des difficultés mais en soit c’est une version encore plus autonome que la licence, qui est plutôt cadrée. Les difficultés c’est nous qui se les fixons nous même. Avec Monsieur Thevenin, qui se bat pour que l’histoire orale soit reconnue, on a eu des témoignages à prendre. C’est quelque chose que j’ai presque envie de faire après mes études. J’ai pas eu de mal à différencier le statut d’étudiant et celui de président du CEH. IL y a une très grosse différence entre l’étudiant en master et le responsable associatif, même si j’ai fait des rendus sur ce sujet. Mon rôle de dirigeant était intimement lié à mon master. Mon meilleur souvenir est ma remise de diplôme, où ma mère était présente, et j’ai fait le discours d’entrée. C’est la dernière fois où on a vu notre promo. C’était la première pierre qu’on posait, la première remise de diplôme en histoire.

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Juin 2024 Quentin - M1 PIC Je place cette année sous le signe de la découverte. Venant de Reims j’ai dû réapprendre beaucoup de choses. C’est une année où je me suis redécouvert. J’ai découvert une nouvelle part de moi même. C’est peut être l’année la plus facile que j’ai eu de toutes mes années universitaires, mais il y avait beaucoup de difficultés. J’avais des rendus dont j’étais absolument pas fier et où j’avais 15 ou 16. J’aime bien avoir mes habitudes et d’un coup d’un seul tout a été chamboulé. Si on ne s’en tient qu’à la fac je n’ai eu que de belles rencontres. J’ai eu une des meilleures promo que j’ai eu dans mes années universitaires, tout le monde était d’une sympathie inégalée. En licence je n’avais jamais côtoyé des gens qui avaient l’histoire comme passion, ici ils vivent de ça. Ils ont une âme d’historiens, et ils sont très attachés à leurs familles, à leur région. Ils font des recherches impressionnantes dessus. C’était une année aussi enrichissante qu’éprouvante. J’ai appris que j’étais allergique aux orties, et ça m’a mis dans le mal pendant un mois. J’ai été accepté dans le master que je voulais de base, sécurité pyrotechnique qui a lieu à Bordeaux, où je vais étudier à la rentrée. Dès que j’avais un petit doute sur ma passion pour l’histoire j’allais à un des cours de Monsieur Anceau et mes doutes se dissipaient. Je suis vraiment très fan de lui, il a une aura d’historien.

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