Journal mars 2021 n°3

E-STORIA




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AVRIL 2021 LA BASILIQUE SAINT-NICOLAS-DE-PORT Les informations essentielles pour comprendre l'histoire du lieu et préparer votre visite UNE NOUVELLE RUBRIQUE CINÉMA Découvrez notre sélection de films à regarder bien au chaud sous un plaid LA DECOUVERTE DU MOIS Journal intime de Nicolas II par Nicolas II, présentation et notes par Jean-Christophe Buisson Et toujours le portrait du mois, vos rendezvous culturels, votre horoscope ainsi que votre quiz de connaissances NUMÉRO 3

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DEPUIS QUAND ÇA

EXISTE LES JEUX OLYMPIQUES* ? ÉCRIT PAR MATHIEU ADAM, MISE EN PAGE PAR LAURA RIVAT 26 JUILLET 2024, PARIS. IL EST 21H AU STADE DE FRANCE. QUATRE-VINGT MILLES PERSONNES ET PRÈS DE DEUX MILLIONS D’ÊTRES HUMAINS ONT LES YEUX RIVÉS SUR LEUR POSTE DE TÉLÉVISION ET LES ATHLÈTES, VENANT DES QUATRE COINS DE LA PLANÈTE, DÉFILENT FIÈREMENT, DRAPEAU EN MAIN ET ESPOIR EN TÊTE FACE À LEUR DESTIN. ON APERÇOIT DANS LES YEUX DES ENFANTS ET DES PLUS GRANDS LA LUEUR D’UNE FLAMME INEXHAUSTIBLE QUI PORTE DANS SA CHALEUR « L’ESPRIT OLYMPIQUE ». VÉRITABLE INSTITUTION SPORTIVE INCONTOURNABLE À TRAVERS LE MONDE, LES JEUX OLYMPIQUES TELS QUE NOUS LES CONNAISSONS AUJOURD’HUI SE DÉROULENT TOUS LES QUATRE ANS. MAIS DEPUIS QUAND CETTE COMPÉTITION EXISTE-ELLE RÉELLEMENT ? POUR LE SAVOIR, IL FAUT SE RENDRE EN GRÈCE ET PLUS PRÉCISÉMENT À OLYMPIE. * Référence aux vidéos humoristiques de David Castello Lopes

DEPUIS QUAND ÇA

La cité d’Olympie, centre de la mythologie grecque pour avoir été le lieu de prosternation des

Grecs au dieu suprême Zeus, est l’épicentre de ce qu’on appelle aujourd’hui les Jeux Olympiques. En 1500 avant J-C, les historiens estiment que la pratique de certains sports comme la lutte ou les courses ont débuté à Olympie : c’est alors le début d’une longue histoire. 884 avant J-C est une date fondamentale dans l’histoire des JO. A ce moment précis, la Grèce entière est ravagée par une épidémie de peste que les Grecs et la Pythie de Delphes interprètent comme étant la colère des dieux qu’il fallait calmer. A cette annonce, les Jeux Olympiques furent créés pour calmer ces derniers. Cependant, d’après les écrits d’Hérodote, 776 avant J-C constitue une date plus réaliste pour la création des premières olympiades antiques. Gagner une compétition est un avantage considérable dans la vie des citoyens grecs tant le prestige et l’honneur qui en découlent sont importants. A partir de l’invasion des romains en Grèce, ces derniers s’ouvrent alors aux non-Grecs. Les Jeux Olympiques antiques durent alors jusque 394 après J-C, date à laquelle l’Empereur romain du nom de Théodose Ier décide d’abolir ces derniers sous la pression de la morale chrétienne. Parmi les épreuves marquantes qu’il reste encore aujourd’hui de cette première époque des Olympiades, on peut noter la course, la boxe, le pentathlon, la lutte,… C’est en 1894, que l’historien et baron français Pierre de Coubertin, décide de remettre sur pied les Jeux Olympiques pour les faire entrer dans l’ère moderne. En 1896, les premières olympiades modernes ont lieu à Athènes comme un symbole. Cette compétition mythique s’est toujours déroulée avec un intervalle de quatre ans entre deux Olympiades et sur tous les continents du monde hormis l’Afrique. Depuis 1924, ces derniers se déclinent également en hiver pour célébrer les sports qui s’y déroulent à cette période. Désormais, une telle compétition représente également un exercice de « soft power ». En 1936, Hitler s’est servi des Jeux Olympiques de Berlin pour en faire la vitrine de son régime et plus récemment, les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing (Pékin) ont été un marqueur de la puissance de la Chine contemporaine. Face aux nouveaux conflits géopolitiques du monde, les Olympiades représentent après près de trois milles ans d’histoire, un marqueur moderne de puissance inépuisable mais aussi d’espoir. En effet, en 2024, les deux Corées, pourtant divisées depuis toujours, pourraient se rassembler sous un seul drapeau. Indicateur des tensions internationales et des forces en présence, les dits “JO” sont indispensables au monde moderne de même que la Coupe du Monde de football par exemple. Cette institution tient toujours debout et nous permet, français et peuples, de toujours rêver devant des Teddy Riner (champion olympique de Judo) ou des Renaud Lavillenie (champion Olympique de saut à la perche). Grâce à elle, tout le monde peut croire l’espace de deux semaines tous les quatre ans, à un monde meilleur et réuni derrière une cause unique : le sport. OUVRAGES DÉDIÉS : FINLEY M.I., PLEKET H. W., 1000 ans de Jeux Olympiques, 776 avant J.-C.-261 après J.-C. ANDRIEU Gilbert, Jeux Olympiques, un mythe moderne. Stade Maracana (Rio de Janiero) pendant les dernier JO en 2016

La cité d’Olympie, centre de la mythologie grecque pour avoir été le lieu de prosternation des

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Propos recueillis par Anaëlle Chevrier, mise en page par Laura Rivat Cette année a été compliquée, c'est vrai. Compliquée pour tout le monde et sur tous les plans, elle a fait encore plus apparaître ce qui manque pour réussir une année étudiante correctement. À titre personnel, j'ai dû m'adapter avec beaucoup de difficultés aux évolutions des conditions de travail durant l'année. Anakean Aubertin En effet ne sachant me servir de l'informatique que très partiellement, j'ai dû apprendre à maîtriser l'outil là, en plus des complications déjà inhérentes à ce type d'enseignement. J'ai donc, avec pas mal de travail, rattrapé mon retard technologique, cependant je n'aurais sans doute pas l'année, malgré un début très prometteur avant le confinement, on ne peut malheureusement pas faire autrement. Je reste positif j'ai quand même acquis quelques compétences avec les ordis pour le coup. Sur le plan personnel ce fût plus compliqué, ayant eu déjà de gros problèmes avec le premier confinement, surtout mentalement. Une chose m'a permis de passer en quelque sorte cette période, c'est le fait de n'avoir respecté aucune règle qui nous a été imposée et d'avoir continué à aller voir mes amis et ma famille et évidemment continuer à me déplacer à ma guise, malgré les différents confinements et couvre-feu, même si je ne le conseille pas, c'était une évidence pour ma part et de toute façon vitale. La période a aussi empêché beaucoup d'autres activités comme la culture, le sport ou les sorties. Mais finalement ça n'aurait pas vraiment été différent en temps normal étant donné le coût de ses activités et les revenus qu'on a. Pour les autres, ce fût beaucoup plus complexe de combler les manques de la pandémie.

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Pour commencer il faut repartir en septembre 2020 où

la vie était revenue un peu à la normale au niveau universitaire. A ce moment-là, je me suis fait opérer des ligaments croisés et du ménisque donc opérations chirurgicales assez lourdes, tout cela à cause du sport. Je pratique le tennis à plutôt bon niveau et donc depuis septembre dernier je m'efforce de récupérer ma forme physique. Donc aussi bien pendant le confinement de novembre qu'actuellement je fais énormément de sport avec environ huit heures de sport par semaine. En plus de cela, séances de kiné et plein d'autres activités sportives pour récupérer et revenir en pleine forme. Romain Bourton Le sport m'occupe donc énormément depuis septembre dernier et même plus que les études ce qui devient assez problématique car cela provoque un sentiment de décrochage scolaire complet. Même si le premier semestre de cette année fut une grande réussite pour moi car les matières m'intéressaient, le second semestre fut une véritable hécatombe. En effet les matières ne m'intéressant pas réellement, je ne me concentrais pas sur ces dernières. En plus de cela on s'est retrouvé encore une fois "confinés", et toute famille mais vraiment tous les membres sauf moi ont eu le Covid. Moral totalement à zéro donc je me suis consolé dans le sport. Donc certes maintenant après sept mois de travail je suis plus en forme que jamais mais je ne suis plus du tout attaché à mes études. En plus du sport, je me suis consolé dans les jeux vidéo à grand coup de Call of Duty Warzone et de Minecraft. Pour conclure, pour combler tout ce manque de liberté et d'activités extérieures causé par cette période très spéciale, je me suis totalement réfugié dans le sport et les jeux vidéo. Comme si cela ne suffisait pas, j'ai totalement décroché de mon cursus, même si ma compagne fait tout pour me garder dans le droit chemin et d'un côté je l’en remercie. Le moral reste tout de même correct et augmente grâce au sport et avec l'arrivée des beaux jours. De toute manière nous ne pouvons qu'aller vers du mieux vu notre situation en tant qu'étudiants et en tant que jeunes adultes.

Pour commencer il faut repartir en septembre 2020 où

Je suis quelqu’un de très stressé et j’avoue que sur

le plan psychologique j’ai tout de suite été touchée. Les médias qui en parlaient tout le temps, voir la Louise Bos situation qui se dégradait, ça m’a rendue triste et j’ai très vite été angoissée. J’ai compris que la situation serait particulière et que j’allais devoir m’adapter, à vrai dire comme tout le monde. J’ai vraiment eu peur, peur que ça dure longtemps, la peur que ça touche mes proches. Je me suis dit « comment ça va se passer pour mes études, vais-je avoir toujours cette motivation de réussir et finir ma licence? Vais-je voir mes proches, comment faire pour pallier le manque?» Je suis une personne qui dépend beaucoup des autres et j’avoue que le fait de ne pas avoir eu ou alors très peu, de relation sociale a été très compliquée. Je me suis clairement dit, je passe mes journées à travailler et en dehors de ça, je ne vois personne hormis celles qui vivent avec moi. Pour moi, ça n’était pas comme ça qu’allaient se passer mes dernières années à la faculté. J’avais envie de profiter de ma famille, de ma vie étudiante, profiter de la faculté, faire de nouvelles rencontres, profiter de la vie quoi! Pourtant le contexte, m’en a empêché ! Même si j’étais entourée ; par ma famille et mes amis avec qui on se donnait beaucoup de nouvelles via les réseaux sociaux, je me suis sentie si seule! Je ne sortais presque pas et la moindre chose me rendait triste. Je me suis même éloignée de certaines personnes car je me suis renfermée sur moi-même. En fait, c’est pendant des situations comme celle que nous avons vécue, qu’on se rend compte qu’il faut apprécier la vie chaque jour car tout peut basculer du jour au lendemain!! Je suis quelqu’un de très famille, je pense donc que le plus dur pour moi a été d’être séparée aussi longtemps d’elle! Surtout le fait de ne pas pouvoir voir ma mamie et mes petits cousins avec lesquels je suis très proche, a été très difficile car on se dit qu’on loupe beaucoup de moments avec eux.. Pourtant je me suis reprise en main et je me suis dit « tout le monde est dans la même situation, ça va aller; fais de ton mieux et prend soin de toi et de ceux qui t’entourent. » J’ai donc trouvé des moyens qui m’ont permis de me « relever » de cette période et d’être moins triste!

Je suis quelqu’un de très stressé et j’avoue que sur

J’ai fait des conversations vidéos avec les membres de ma famille, on se voyait, on se

parlait, ça m’a tellement fait du bien!! Je téléphonais aussi régulièrement à ma famille. J’allais m’aérer l’esprit en sortant mon chien, en me promenant, en faisant d’autres activités comme la cuisine. Toutes ces choses simples du quotidien auxquelles je ne faisais pas forcément attention. Ça m’occupait, me libérait l’esprit, et surtout ça ne me faisait plus penser à la situation actuelle, j’ai même arrêté d’écouter les médias. J’ai essayé de relativiser. Je pense que c’est la période où j’ai le plus profité de ma personne (car je n’ai jamais été aussi seule finalement), de ma famille et des choses simples de la vie. j’avoue que ça m’a un peu surprise car en temps normal, je ne prends jamais du temps pour moi ou pour les autres me focalisant plus sur mes cours et donc mon avenir. Cette situation m’a donc été bénéfique car même le fait de sortir un peu, me rendait heureuse !! Sur le plan professionnel, ça a été la même chose. Je n’étais vraiment pas impliquée dans mes cours, les cours à distance étaient compliqués car je n’étais vraiment pas dedans, j’écoutais et écrivais mais à vrai dire ça s’arrêtait à là. J’ai vraiment connu une réelle démotivation, pensant plusieurs fois à arrêter mes études car je me disais « mais pourquoi tu fais ça, c’est quoi le but! », « vais-je réussir mes études, vais-je réussir à passer cette année? » Je passais mes journées à travailler car c’était l’une des seules occupations que j’avais et j’avais l’impression que je ne vivais que pour les cours, je dormais, me levais, mangeais et travaillais : c’était un véritable cercle vicieux! J’étais et je suis totalement épuisée par cela car je comble mon manque de relation sociale, d’échange social par les cours et j’avoue que ce n’est pas trop la chose à faire. Alors j’avoue que pendant ces temps-là, j’ai beaucoup échangé avec mes amis mais aussi avec des personnes de la licence qui étaient un peu près dans la même situation que moi, et qui m’ont reboostée! Je me suis dit, on est tous dans la même case, on en a tous marre, alors pourquoi pas se serrer les coudes?? Je me suis donc rapprochée de certaines personnes, allant même jusqu’à créer des groupes sur les réseaux sociaux et à échanger, ça m’a réellement fait du bien car on parlait d’autres choses ! On se soutenait sur chaque point, un baissé les bras et l’autre relevait la personne ! Encore aujourd’hui, nous faisons la même chose et j’avoue que ça m’a vraiment aidée, je me sentais un peu moins seule qu’avant et j’avais des gens-là pour moi, comme moi j’étais là pour eux !! Finalement, cette période a été et est très dure, mais je me dis qu’elle me rend plus forte. J’ai énormément appris sur moi-même, je me suis recentrée sur ma personne mais je me suis aussi ouverte aux autres en expliquant ce que je ressentais. Ce qui m’a donc permis de tenir c’est le fait d’échanger avec des étudiants mais aussi de me sentir proche de ma famille, par divers moyens!! Je me suis aussi dit « écoute Louise, la période est compliquée mais après qu’est-ce que tu vas profiter!! ». J’ai donc pensé au futur et aux belles choses qui m’attendait après cette sale période et je me suis dit finalement, pour le moment, le principal est que je sois entourée et ça, ça n’a pas de prix.

J’ai fait des conversations vidéos avec les membres de ma famille, on se voyait, on se

TROP-ED

-SALOCIN-TNIAS EUQILISAB AL Écrit et mis en page par Laura RIVAT Quel Lorrain n’a jamais eu l’occasion de croiser, au cours de son enfance, la figure de Saint-Nicolas ? Personnage fondamental de la culture de notre région, l’évêque de Myre fut dès le Moyen Âge l’objet d’une dévotion particulière au sein du village de Port. Lieu de mythes, telle la légende des trois petits enfants ressuscités par le saint, nous vous proposons de découvrir, à seulement vingt minutes de la gare de Nancy, la basilique Saint-Nicolas-de-Port. Pour ce faire, nous choisissons d’interroger Vincent Gehin, étudiant en première année de Master Histoire Civilisation Patrimoine parcours Patrimoine Art Histoire. e u q i l is a b a l e d e r i o ts i h ' L Port, village dépendant du prieuré de Dame en 1087 pour accueillir une relique de n o i t c u r ts n o c al e d r u œ c u a e r v u œ ' d - e r tî a m n U Saint-Nicolas, rapportée de Bari (Italie) par de Saint-Nicolas-de-Port, Simon Moycet est né Charles Albert dit de Varangéville. L’ayant entre 1440 et 1450. Nommé trésorier de la ville en obtenu via un don du chevalier lorrain Cunon de 1475, attaché à sa communauté, il entreprend la Réchicourt, il s’agit sans doute d’une phalange fondation de l’hôpital Saint-François. Connu de l’évêque de Myre. Suite au nombre croissant jusqu’en Champagne pour ces travaux, il fut de pèlerins de passage dans la chapelle, une l’architecte du plan de la basilique : le chantier première église voit le jour en 1101, consacrée fut rapide, favorisé par l’essor économique par l’évêque de Toul Pibon. Une deuxième est permis par les pèlerinages de plus en plus bâtie quelques années plus tard, dédicacée par nombreux. Dès 1544, l’œuvre est pratiquement Eudes, évêque de Toul. Enfin, en 1481, suite à sa achevée, victoire sur Charles le Téméraire à la bataille de consacrées en 1560. Suite à son décès en juillet Nancy en 1477, René II construit la basilique : 1520, il est inhumé au centre de l’édifice avant avant de partir au combat, le duc de Lorraine que sa sépulture ne soit retrouvée en 1892 sous le avait fait la promesse auprès de la relique qu’il dallage : sa dépouille est alors transférée vers un lui offrirait un ouvrage grandiose pour le tombeau de pierres dans la première chapelle remercier de son soutien en cas de victoire. nord de la basilique. Varangéville, voit naître la petite chapelle Notre- Fils d’un riche marchand de draps de la ville avant que ses tours ne soient

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